A George Sand



Depuis des années, j'ai quelques icônes féminines, des femmes que j'admire vraiment. Entre autres, Joséphine Baker, Jeanne d'Arc... et George Sand. A priori, elles n'ont pas grand chose de commun mais elles ont cette liberté incroyable d'avoir choisi qui elles étaient. D'avoir accepté d'être différentes, de sortir du cadre, de souffrir pour avancer comme elles l'entendaient. Elles étaient loin d'être parfaites, elles ont fait des erreurs mais toutes ont préféré être critiquées, moquées, tuées, même, que renoncer à être elles-même. Hier, c'était l'anniversaire de la mort de George Sand. 

George Sand a longtemps vécu dans le Berry, à une heure ou deux de route de chez moi. J'ai visité sa maison il y a trèèèès longtemps (j'étais au lycée!), avec un vieux guide passionné qui semblait amoureux d'elle cent ans après son passage, et j'ai eu le coup de foudre. Cette maison est vivante, comme George. C'est une maison de famille. Elle y a fait venir tout le gratin artistique de l'époque et tout le monde se régalait de galettes de pommes de terre avant de jouer du clavecin, de se promener en forêt ou d'écrire des poèmes. 

Elle s'intéressait également aux gens, aux arts, à la politique, à la nature, aux enfants, à la cuisine... Elle n'avait pas de snobismes (enfin, pas que je sache mais je n'ai jamais dîné avec elle). Parfois, elle a eu peur, elle a été déçue, elle a déçu aussi. Mais elle a transmis une liberté incroyable à plusieurs générations. Victor Hugo lui a rendu un très bel hommage en 1876 et j'avais envie qu'il soit lu encore par quelques uns en 2017.


stelda

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